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ABORDER SEREINEMENT LA MÉNOPAUSE

Comment agir naturellement sur la ménopause ?

Publié le 15/05/2025   -   3 minutes de lecture  -   Ecrit par Vitadial Laboratoires
 
La ménopause s'accompagne souvent de nombreux désagréments. En fonction des habitudes de vie, elle peut être plus ou moins précoce. Comment agir dessus naturellement ? Dans cet article, on vous donne les clés pour tout comprendre.
La ménopause, ce bouleversement hormonal :
 
La ménopause est une étape majeure dans la vie d'une femme. Si elle sonne le glas de la possibilité d'enfanter, elle est aussi le témoin d'un effondrement hormonal. Biologiquement, la ménopause est l'arrêt du cycle ovarien (plus de libération d'ovule et donc plus de règles) pendant 12 mois consécutifs. Avant cela, il y a la péri-ménopause (également appelée pré-ménopause) où les cycles menstruels commencent à être perturbés. Ces deux périodes charnières arrivent de plus en plus tôt aujourd'hui à cause des habitudes et de l'environnement de vie. Quels sont les facteurs influençant l'arrivée précoce de la ménopause ?
 
Premier élément : L'alimentation. Il a été montré que la consommation de produits laitiers était corrélée à une survenue plus précoce de la ménopause1. Même conclusion concernant les produits végétaux ultra transformés2. A l'inverse, la vitamine D et le calcium pris à forte doses seraient associées à un plus faible risque de développer une ménopause précoce3.
 
L'exposition à certains composants chimiques est un autre facteur important, en particulier les perturbateurs endocriniens (molécules présentes dans notre environnement et qui, une fois dans notre corps, imitent le comportement de nos hormones). Une étude réalisée sur l'impact de 111 perturbateurs endocriniens sur  31 575 femmes pendant 9 ans (1999 - 2008) a démontré une altération de la fonction ovarienne associée à une arrivée plus précoce de la ménopause4.
 
Concernant l'activité physique, les études sont partagées. Une réalisée sur 107 275 femmes ne montre aucune corrélation entre la quantité d'activité physique et le développement d'une ménopause précoce5. A contrario, une autre faite sur 13 846 femmes montre que la condition physique y est associée6. Par contre, il y aurait un lien indirect plus clair. Le manque d'activité physique sur la durée engendrerait un stress plus chronique et serait susceptible d'être un facteur déclenchant7.
Quelles sont les conséquences biologiques de la ménopause ?
 
La ménopause se caractérise par une diminution progressive de la production d'œstrogènes et de progestérone, entraînant des désagréments tels que les bouffées de chaleur, une perte de densité osseuse, des troubles du sommeil, une perte d'appétit etc...
 
  • Perte de densité osseuse : Cette diminution s'explique par la chute des œstrogènes. Ces derniers jouent un rôle clé dans la régulation du métabolisme du calcium. Ils favorisent son absorption intestinale et réduisent son excrétion urinaire. Chez les femmes ménopausées, on a donc une baisse de cette absorption et une augmentation de l'excrétion via les reins, suggérant une altération de la conservation rénale du calcium8. Cette diminution peut entrainer une fragilité osseuse9. On observe plus particulièrement ce phénomène dans les premières années suivant la ménopause, moment où on observe les chutes hormonales.
  • Troubles du sommeil : C'est un phénomène répandu chez la femme ménopausée. Une méta-analyse sur  29 284 femmes montrent que 50,2% d'entre elles sont concernées10. Et pour cause, les œstrogènes influencent la production de sérotonine et de mélatonine, des neurotransmetteurs clés dans le cycle veille-sommeil. La chute des œstrogènes entraine donc une baisse de la sécrétion de ces neuro-transmetteurs. De plus, l'intensité de ces troubles du sommeil est modulée par le stress causé par les facteurs psychosociaux (environnement de travail et familial)11.
  • Modification d'appétit : C'est encore une fois la chute des oestrogènes qui en est la cause, étant impliqués dans de nombreux mécanismes de régulation de l'appétit. En effet, une étude a indiqué que la transition ménopausique était accompagnée d'une diminution de l'apport énergétique et d'une augmentation de l'appétit, suggérant que la réduction des œstrogènes pourrait influencer la perception de la faim et la prise alimentaire12.
Quelles solutions naturelles existe-t-il ?
 
La base, c'est l'alimentation. La variété et l'équilibre permettront à votre corps d'avoir les nutriments essentiels pour gérer le stress, l'appétit et le sommeil. Voici quelques astuces : 
  • Brocolis, épinards et fruits rouges pour leur richesse en antioxydants.
  • Petits poissons gras (maquereaux et sardines), graines de lin et de chia pour leur richesse en oméga 3.
  • Légumineuses et céréales complètes pour leur faible impact sur la glycémie.
Ensuite, pensez à réguler votre environnement. On vient de le voir, stress et ménopause ne font pas bon ménage. Limitez également l'exposition aux perturbateurs endocriniens avec ces conseils : 
  • Utilisation d'ustensiles et de boites en verres pour ce qui rentre en contact avec les aliments.
  • Limitez les produits ménagers toxiques (Pensez à regarder les pictogrammes au dos, ils vous renseigneront sur la dangerosité du produit).
  • Privilégiez des vêtements en matière naturelle (coton, laine et lin).
L'activité physique sera aussi un grand allié pour votre confort au quotidien. Plus que l'intensité, c'est la régularité des efforts qui fera la différence. En plus de son effet régulateur, cela aura un impact positif sur le stress, et donc sur votre sommeil ! Si ce n'est pas suffisant, la méditation et la cohérence cardiaque seront de parfaits outils complémentaires.
 
Pour aller plus loin, il existe des compléments alimentaires qui peuvent vous aider dans votre quotidien. Voici quelques exemples : 
  • Duo Équilibre hormonal : L'association des vitamines et des minéraux avec les macérats de bourgeons pour vous apporter une régulation hormonale naturelle.*
  • Actif aminol : Pour agir sur la densité osseuse.**
  • Vitamine D3 : Le parfait complément de l'actif aminol pour le bon métabolisme du calcium ! ***
  • Sérénidial : Pour vous aider à vous apaiser naturellement.****
 
Références : 
 
1 : A.C Purdue-Smithe, B.W Whitcomb , J.E Manson (2019) A Prospective Study of Dairy-Food Intake and Early Menopause, American Journal of Epidemiology, Volume 188, Issue 1, p.188–196
2 : Grisotto, G. Langton,  Li, Yanping MD et al (2022) Association of plant-based diet and early onset of natural menopause, Menopause, p.861-867
3 : Purdue-Smithe A.C, Whitcomb B.W, Szegda K.L (2017) Vitamin D and calcium intake and risk of early menopause, The American Journal of Clinical Nutrition Volume 105, Issue 6, p.1493-1501
4 : N.M. Grindler, J.E. Allsworth, G.A. Macones (2015) Persistent Organic Pollutants and Early Menopause in U.S. Women
5 : M. Zhao , B.W Whitcomb , A.C Purdue-Smithe et al (2018) Physical activity is not related to risk of early menopause in a large prospective study, Human Reproduction, Volume 33, Issue 10, p. 1960–1967
6 : D.S Macêdo, P. Rafael, T. Novais  et al (2021) Possible association of early menopause with worse physical function: a systematic review
7 : J.S Kim, J.P Choe, J.H Park (2021) The Comparison of Physical Activity, Sedentary Behavior, and Mental Health between Early Menopausal Women and Age-Matched General Middle-Aged Women, Int. J. Environ. Res. Public Health
8 : R.P. Heaney, R.R. Recker, P.D. Saville (1978) Menopausal changes in calcium balance performance, J Lab Clin Med, Vol. 92, Issue 6, p.953-963
9 : Tobie J de Villiers (2024) Bone health and menopause: Osteoporosis prevention and treatment, Best Pract Res Clin Endocrinol Metab 
 10 : Y. Jia, Z. Zhou, X. Cao (2024) Prevalence of poor sleep quality during menopause: a meta-analysis, Sleep Breath, Vol 28, Issue 6, p.2663-2674.
 11 : N.E Carmona, N.L Solomon, K.E Adams (2025) Sleep disturbance and menopause, Curr Opin Obstet Gynecol, Vol 37, Issue 2, p.75-82
 12 : K Duval, D Prud'homme, R Rabasa-Lhoret  (2014) Effects of the menopausal transition on dietary intake and appetite: a MONET Group Study, Eur J Clin Nutr, Vol.68, Issue 2, p.271-276
 
 * : Duo 61 contient 2 mg de Vitamine B6 par portion journalière. La Vitamine B6 contribue à réguler l’activité hormonale.
** : Actif Aminol contient 334 mg de calcium par portion journalière. Le calcium est nécessaire au maintien d'une ossature normale. La vitamine D contribue à l'absorption et à l'utilisation normale
*** : Vitamine D3 contient 50 µg de vitamine D par portion journalière qui contribue au fonctionnement normal du système immunitaire, à une calcémie et une ossature normale ainsi qu'à une fonction musculaire normale.
**** : Sérénidial contient 0,42 mg de vitamine B6 par portion journalière. La vitamine B6 contribue à des fonctions psychologiques normales e tcontribue au fonctionnement normal du système nerveux.
 
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